En haut de la photo, le rectangle aux angles arrondis placé à l’horizontale est un luminaire. Il est éteint. Une corde y est attachée, elle supporte ce châssis en pin naturel sur lequel sont tendues des cordes verticales. Deux nœuds en partie basse de la photo initient le début et la fin de l’enroulement de la corde. Un signe chinois, un kanji, est dessiné sur les fils. Il représente le caractère Michi qui signifie le chemin.
L’idéogramme a plusieurs significations qui sont toutes assez proches : chemin, chemin de vie, carrière, voie le long de laquelle nous progressons, ligne de conduite, voie de la vertu, voie de la raison…
Regardons de nouveau l’image et décryptons l’analogie qui s’y cache. Mais partons du bas cette fois. Le nœud à gauche représente la naissance d’un individu. La corde qui s’enroule autour du cadre formant les lignes verticales représente nos choix possibles. Ce sont les voies que nous pouvons emprunter. C’est également le temps qui sépare le premier nœud du second qui est l’arrivée, le jour où nous fermerons les yeux pour ne pas les rouvrir. Pendant tout ce parcours, pendant toute cette vie matérialisée par une seule corde, nous dessinons notre propre voie, cheminant de fil en fil, précisant notre raison d’être, notre ikigaï. Le luminaire n’attend qu’à être allumé pour mieux éclairer le chemin.
Voilà le voyage qui vous est proposé dans le cabinet des trois miroirs. Un voyage intérieur pour mieux vous connaitre et dessiner votre propre chemin.